LA RADIOTHERAPIE à ONCODOC
La radiothérapie externe est une technique utilisant des rayonnements ionisants afin de traiter des lésions cancéreuses.
En fonction de la tumeur à traiter, de sa localisation, de sa taille, de son extension, de son stade, de l'état général du patient et des symptômes associés, elle peut être curative, palliative ou symptomatique. La radiothérapie curative est l’indication la plus fréquente. Son objectif principal est d’éradiquer la tumeur, tout en préservant les organes sains voisins afin de limiter les complications secondaires.
Dans sa lutte contre le cancer, le centre de radiothérapie Oncodoc propose deux techniques de radiothérapie externe :
-Une technique dite de radiothérapie conformationnelle ‘3D’ depuis 2003.
-Une technique Radiothérapie Conformationnelle avec Modulation d’Intensité (RCMI) ou Arcthérapie utilisant le mode CDR (Constant Dose Rate) introduite en avril 2015.
Cette dernière technique illustre les efforts de modernisation du centre ainsi que sa volonté d’apporter au patient les avantages des techniques les plus innovantes.
RADIOTHERAPIE CONFORMATIONNELLE 3D
Cette technique permet comme son nom l’indique de conformer au mieux les faisceaux d’irradiation à partir d’images tridimensionnelles du patient sur une cible tumorale. A partir du scanner dosimétrique (imagerie 3D) le radiothérapeute détermine les cibles tumorales ainsi que les zones à épargner. Lors de l’étape suivante, dite de dosimétrie, une balistique c’est à dire, l’énergie, la forme et les incidences des faisceaux de rayonnement ionisant (Rayons X et/ou électrons) est déterminée. Cette planification dite ‘directe’, déterminée selon l’anatomie du patient et la géométrie des cibles tumorales est alors délivrée au patient grâce à un accélérateur linéaire de particules ou LINAC (linear accelarator).
RCMI
La radiothérapie par modulation d’intensité ou RCMI est la variante ‘dynamique’ de la radiothérapie conformationnelle. L’irradiation et notamment l’intensité du faisceau est modulée de manière continue grâce par exemple aux mouvements des composants de l’accélérateur linéaire comme bras et ou collimateur. D’un point de vue clinique, cette technique permet de ‘sculpter’ la dose au plus près de sa cible tout en épargnant au mieux les organes sains. Les toxicités aigues et à long terme sont de ce fait diminuées de manière importante.
IGRT
Les avancées technologiques en radiothérapie de la dernière décade se sont aussi traduites en termes d’imagerie de contrôle et de repositionnement. Grace à un dispositif directement embarqué sur l’accélérateur de particules, il possible de réaliser une imagerie à haut contraste (une centaine de kilovolts) selon des cliches en 2D ou 3D (similaire au scanner). Cette technique permet de s’affranchir des variations de positionnement du patient mais aussi d’évaluer les variations anatomiques du patient et donc des cibles à traiter.
La combinaison de la RCMI et de l’IGRT permet donc d’améliorer et de préserver au mieux les organes sains, non ciblés en diminuant notamment la toxicité aigüe et à long terme.